De noir et blanc esquissée…Des yeux qui ne se voient pas…
Mais se devinent,
Perceptibles…
Elle voit…
Sous le chapeau ombrElle rouge…
Sa bouche fait écho…
Entre ce qu’elle dit…
Et ce qu’elle pense…
Harmonie… Cohérence…
Elle parle à mots couverts,
Elle savoure à lèvres fermées…
Ses oreilles drapées,
De noir et blanc alternés…
Elle écoute…
Et entend…
Elle est « traits » présente…
32 commentaires:
En grève?
Ces lèvres me font penser à ton amieMuse.
Non Worldgaze je ne suis pas en grève ? Pourquoi cette question d'ailleurs. Muse n'est pas mon amie, je suis passée une ou deux fois sur son blog, sans plus...
En ce qui concerne la grève je parlais de tes visiteurs absents. Et les absents ont TOUJOURS tort.
Peut-être ce que je "publie" ne passionne pas toujours les foules, dans ce cas ils ont raison de s'absenter, sourire, et puis il peut aussi y avoir des passant(e)s qui ne font que passer... sans mot dire...
Eh bien moi je ne suis jamais un passant qui ne fait que passer. Mais avec les cours de code, un peu moins d'internet s'impose. Et c'est vrai que ne me sentant pas inspiré par le zèbre à grande bouche, je n'avais pas jugé indispensable de parler pour ne rien dire.
Au fait que devient-elle Muse ? Envolée ?
Et Worldgaze, elle dégaze, là ou quoi ?
De par son commentaire il est clair que Jorge ne s'est jamais fait embrasser par un zèbre à grande bouche. J'appelle cela le baiser zoologique. C'est préférable que d'avoir a embrasser une quantité de crapauds afin de trouver le Prince Charmant. Et même après tout cela, souvent, elles doivent se contenter d'un faquin.
Je n'avais aucune idée que Jorge avait moins de 18 ans, l'age auquel on passe le permis. Il a l'air beaucoup plus mature.
De quoi de quoi ? Jorge est si jeune qu'il espère convoler très prochainement avec une consoeur des bancs de l'auto école à peine âgée de dix huit ans et ce n'est pas une grenouille.
Mais il est clair que n'étant pas zoophile, le baiser zoologique ne lui chaut guère.
Postulat n°1 : worldgaze appartient au sexe faible et le déplore (ah! ah!)
Constat n°1 : Malgré son très jeune âge, Jorge est un faquin que les femmes s'arrachent, elles en viennent parfois aux mains...
Et il aimerait bien savoir qui est Worldgaze (la gazinière mondiale, c'est ça ?) blog, page web ou autre...
En pensant à Federico garcia Lorca et à la corps et graphie argentine
a las cinco de la tarde,
la muerte puso huevos en la herida
a las cinco de la tarde.
A las cinco de la tarde.
A las cinco en punto de la tarde.
à cinq heures du soir,
la mort déposa ses oeufs dans la blessure
à cinq heures du soir.
A cinq heures du soir.
Juste à cinq heures du soir.
Les arènes se soulèvent
Eventré sur le sable, la muleta pour linceul
Elle repart.
Jorge, il n'y aucune raison de dire quelque chose si on n'a rien envie de dire, tu as bien raison... Quant à Muse, je n'en sais rien...
Corps et graphie argentine, le tango... ! Quelle classe...
excellent, jean !
Et puis aussi, du même Garcia Lorca
la luna vino a la fragua
con su polison de nardos
en el aîre commovido
mueve la luna sus brazos...
La lune vint à la forge
avec son bouquet de tubéreuses
Dans l'air ému
La lune agite les bras
Jorge,
Tu m'as incité à passé quelques heures avec Federico Garcia Lorca duquel jean Cassou disait:
"Toucher à Garcia Lorca, rompre cet hymne vivant, cette jeunesse et cet enivrement de rossignol, ce fut une offense atroce à tout ce qui, dans ce coin de terre, est nature, floraison et beauté. Ce fut injurier la vigne et l'olivier, l'oeillet et le jasmin, frapper à mort la nuit, la lune, la mer, jeter le plus insolent défi à ces passions que le peuple porte en lui et qui lui paraissent à ce point sacrées qu'il ne peut les égaler qu'aux éléments éternels. Il ne peut plus y avoir de poésie au monde tant que ce cadavre de poète n'aura pas été vengé."
La traduction est un art difficile, je connais le sujet. J'aime le nard de l'Hymalaya et la
tubéreuse du Mexique.
A la lune, toi et moi, nous en conviendrons, la lune est bien plus importante quand on partage une pensée pour Lorca.
Je suis furieux, "tu m'as incité à passer" je m'insulte!!!
Mille excuses à tous
Jean
C'était "l'r" de rien Jean, ne t'insulte pas pour celà ce serait dommage au milieu de cet échange... Enfin, je trouve...
Pas de souci, mon cher Jean, heureux de te retrouver, mais je n'avais rien dit malgré ce petit "air" absent, moi qui me suis fait traiter de gendarme des fautes et de puceau de l'auto-école, ce qui ne m'empêche pas de garder le sourire et de reconnaître les gens de qualité que sont les commentateurs de ce blog.
Et quand à la lune, eh oui, c'est une passion partagée, car je suis aussi, dans la version noire de mon blog rose, Le Pope Hautain.
Jorge... Tu ne vas pas jouer les martyrs, sourire... Ta description de tes qualificatifs est un peu du Sud... Mais c'est bien aussi que tout le monde réagisse, ce qui manque à l'écrit, c'est la tonalité, qui joue beaucoup dans l'interprétation... Les mots ont leur limite, peut être tant mieux qu'il faille se parler vraiment pour mieux se comprendre... Je t'embrasse
Ah mais non Kat, pas de souci, je m'amuse beaucoup chez toi et partout sur le net d'ailleurs...
Eh oui je suis du sud, sans doute même plus que tu ne le penses, j'ai grandi dans l'Hérault, habité le gard, la gironde, aujourd'hui le lot et garonne...et j'ai sans doute une forme d'humour parfois un peu caustique mais ne me ressens absolument pas martyre, oh non ! J'ai même bien apprécié les petites piques humoristiques et y réponds à ma manière.
Ce que j'apprécie, c'est le débat entre gens cultivés et pleins d'esprit.
Je t'assure que tu devrais créer un forum....
Moi aussi je t'embrasse.
Tu sais Jorge, j'ai ouvert cet espace, parce que j'aimais les mots et les images. Ils se trouvent que parfois, modestement, mes mots et mes images amènent d'autres mots, imagés, je ne l'aurais jamais espéré, c'est vraiment un beau cadeau que vous me faites. Donc je déguste et je n'ouvrirai pas de forum, l'espace est ouvert ici...
Bravo, en tout cas pour cet espace où s'expriment diverses cultures et sensibilités.
Il fonctionne bien.
Et pas de souci pour les petites flèches qui s'y décochent, elles sont amicales...
Les beaux esprits y croisent le fer à fleurets mouchetés, échangent, partagent, s'asticotent gentiment mais y communient également dans un véritable espace culturel, comme le montre notre échange sur Garcia Lorca.
Et tout le monde s'enrichit.
Jorge,
Nous avions bien compris que si la lune blanche ne te laisse pas indifférent, tu as jeté ton dévolu sur celle qui a son sexe dans le cerveau, la lune noire, toujours vierge bien que nymphomane car jamais assouvie.
Te sens-tu son faune au point de prendre le risque de l'explosion universelle représentée par le 9 dont l’originalité ne cesse de t’attirer ? Cette attraction, nous en sommes tous conscients, est constituée par ce que les numérologues farfelus désignent sous le vocable de transformation du « n’œuf »… Pour en arriver là, il faut être passé par l’O.
Oui, le zéro de Lacan quand il dit qu’il n’y a pas de rapport sexuel.
Même cette mort là je ne te la souhaite pas maintenant, ta convoitise nous manquerait.
Vois-tu, s'il te fallait une précision de vocabulaire ("convoitise"), tu pourrais remplacer les dés par les deux faces d'un écu et relire Apollinaire qui, sur ce sujet, s'est toujours refuser à déconner.
Bien à toi,
Jean
P.S. Si tu es dérouté, replonge toi dans ton code et revient vite avec ta peau d’âne… Tu sais l’animal si cher à Apulée.
Un vrai plaisir, parfois un peu énigmatique, de lire vos échanges Jean et Jorge (je connais bien Tic et Tac, je suis Tic... n'y voyez aucune dérision, c'est un compliment) c'est toujours agréable la complicité...
Ah Ah ! j'adore !
l'estime culturelle que tu m'accordes, Jean, me comble d'aise et si je ne suis pas perdu dans tes références, je n'en suis pas moins appréciateur.
Lacan, l'homme aux ignobles cigares tordus, avait coutume de dire, à propos de sa belle théorie sur le nom du père, assez freudienne, il est vrai :
"Les non-dupes errent".
Et il est vrai que n'étant pas dupe, il m'arrive d'errer, la nuit venue, sur les fils de la toile.
mais miracle, après un an de punition, ma lune préférée est enfin revenue partager mes rêves nocturnes, signant ainsi non son pardon mais sa renaissance.
Et c'est un beau cadeau.
Quant au Hospodar des calligrammes, il compte au nombre de mes amis, tous comme le pendu du réverbère, je pense que nous nous comprenons.
Ne t'inquiète pas Kat, ces échanges avec Jean ne sont pas énigmatiques, ils sont obscurs, je le conçois, mais totalement limpides entre nous.
N'est-il pas, Monsieur Dubois ?
Jorge, je n'étais pas inquiète et je n'ai pas douté un instant que vos échanges soient limpides...
C'est amusant, Kat, car j'ai, ou plutôt nous, avons surnommés nos enfants Tic et Tac en raison de leur inséparable association doublée de constante adversité, leur langage rapide et insolent avec leurs invectives à mi-voix, et cette curieuse désespérance de l'un dès lors que l'autre est absent.
C'est la marque de la complicité intellectuelle, de la vivacité, du langage commun et de la compréhension tacite.
Oui c'est amusant Jorge et je sais que Tac (Marie) va sourire aussi en te lisant... et ta définition finale me convient bien...
Catherine bonjour,
J'aurais aimé participer à l'improvisation à trois. Rupture de ligne chez le fournisseur d'accès.
La lune noire ne signifie pas absence de clarté sélénique. Notre échange, si je devais le qualifier, je laisserais encore la parole à Lacan "là où ça parle ça jouit et ça sait rien !" quiconque peut aussi l'écrire "et ça c'est rien..."
Pourquoi c'est pas limpide ? Parce que l'érotisme même léger c'est la mort des conformismes et des structures.
Clin d'oeil de transparence : Apollinaire a écrit les onze mille verges, Simenon prétent-il a eu plus de dix mille amantes... l'un et l'autre se refusaient à déconner.
Fin de cet intermède tac tac.
Jean
Jean, se refuser à déconner n'empêche pas de parler de tout, sourire, ils en parlaient sans doute sans déconner justement, facettes multiples... Il ne faut pas tout cloisonner... A bientôt de vous(te) lire
Ah! Ah! Eh bien finalement le zèbre à grande bouche qui ne m'inspirait pas aura quand même fait, de fil en aiguille, couler pas mal d'encre.
ce soit c'est moi qui suis en rade de connexion avec mon portable, la wi-fi ne répond plus, heureusement qu'il me reste la connexion ethernet de mon bureau, comme quoi indépendant ça a du bon.
Simenon est le Chase auquel nous avons droit. Son oeuvre est impérissable, j'ai relu l'aîné des Ferchaux, un bijou.
A mon humble avis ses "Maigret" sont strictement alimentaires et ne valent pas le reste.
Dans un autre genre, j'aime beaucoup jean Amila, avec son merveilleux "Au balcon d'Hiroshima" que vous trouverez pour trois francs six sous mais qui vaut la peine d'être (re)découvert.
C'est bien de lui reconnaitre ce "mérite" à cette "Elle" que tu as traitée de zèbre à grande bouche... Non mais ! Rire et sans rancune, mais la prochaine fois, attention !...
Promis, je ne déraperai plus !
mais tu sais, parfois, j'ai encore en moi l'esprit du galopin iconoclaste et provocateur...
Je ne saurais me refaire.
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