Il n’a pas semé de miettes,
Sachant que les oiseaux les mangeraient,
Et qu’il pourrait se perdre.
Les petits cailloux lui semblaient fragiles aussi…
Il a posé à chaque pas,
Des pierres,
Il les a ancrées dans le sol,
Son chemin n’a pas été rectiligne,
Il a parfois hésité,
Pris un peu la tangente…
Marchant paisiblement,
Ou parfois claudiquant,
Jouant à cloche-pied…
Il trace sa route à lui,
Et veut en garder mémoire…
Pouvoir se retourner,
Pour se dire…
Voilà d’où je viens,
Voilà où je suis,
Et je sais où je veux aller…
Sachant que les oiseaux les mangeraient,
Et qu’il pourrait se perdre.
Les petits cailloux lui semblaient fragiles aussi…
Il a posé à chaque pas,
Des pierres,
Il les a ancrées dans le sol,
Son chemin n’a pas été rectiligne,
Il a parfois hésité,
Pris un peu la tangente…
Marchant paisiblement,
Ou parfois claudiquant,
Jouant à cloche-pied…
Il trace sa route à lui,
Et veut en garder mémoire…
Pouvoir se retourner,
Pour se dire…
Voilà d’où je viens,
Voilà où je suis,
Et je sais où je veux aller…
15 commentaires:
Voilà d’où je viens,
Voilà où je suis,
Et je sais où je veux aller…
Le Grand Poucet a sûrement raison. Et comme ce serait simple et reposant de pouvoir raisonner ainsi... "je sais où je veux aller"...
Bonne fin de soirée, Kat Imini.
Je t'embrasse.
Bien, très bien...
J'aime ce pas japonais qui sait tout de son origine et de sa détermination
Il faut parfois faire des choix difficiles
Jorge
Un jour, il grandit tant qu'il créa la chaussée des géants...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Giants_causeway_closeup.jpg
Je t'embrasse.
Thierry
Kat Imini bonjour,
Françoise ta question est si fondamentale qu'il faut la "prendre par la dérision, le sourire"... "Où je veux aller? : laisse-toi guider par l'enfant (je vais oser cette démarche)qui est vigilant dans ton oreille.
De Jacob et Wilhelm GRIMM, Le Petit Poucet
« « « Il était une fois un pauvre paysan. Un soir qu'il était assis près de l'âtre et tisonnait le feu pendant que sa femme filait, il dit :
- Qu'il est triste que nous n'ayons pas d'enfant. Chez nous, tout est silencieux ; chez les autres il y a du bruit et l'on est joyeux.
- Oui, répondit sa femme en murmurant, même s'il n'y en avait qu'un, même s'il était tout petit, grand comme un pouce, je serais bien contente. Nous l'aimerions quand même de tout notre coeur.
Il arriva alors que la femme tomba malade. Au bout de sept mois, un enfant naquit, fort bien conformé, mais pas plus grand que le pouce. Alors, les parents dirent :
- Il est comme nous l'avions souhaité ; il faut que nous l'aimions.
Ils le nommèrent Petit Poucet. Ils ne le laissèrent jamais manquer de nourriture. Mais l'enfant ne grandissait pas. Il restait comme aux premières heures de sa naissance. Ses yeux étaient intelligents et il apparut bientôt comme très éveillé et très agile ; tout lui réussissait.
Un jour, le paysan s'apprêta pour aller à la forêt couper du bois et il se disait :
« Je voudrais bien que quelqu'un m'y amène la charrette. »
- Oh ! père ! cria le Petit Poucet, je vous amènerai la charrette, remettez-vous en à moi : elle sera dans la forêt à l'heure voulue.
Alors l'homme se mit -à rire et dit :
- Comment cela se pourrait-il ? Tu es bien trop petit pour tenir les rênes du cheval.
- Ça ne fait rien, père. Pourvu que maman l'attelle. je me placerai dans l'oreille du cheval et je lui dirai où il doit aller.
- Bon ! dit le père. Essayons !
Lorsque le moment fut venu, la mère attela et plaça le Petit Poucet dans l'oreille du cheval et il lui indiqua le chemin à suivre.
« Hue ! Oh ! Dia ! »
Bien à Tous
Jean
Merci Jean pour m'avoir raconté cette histoire et version du "Petit poucet".
Oui, se laisser guider par l'enfant qui est en nous, écouter ses envies, ses désirs. On serait ainsi sûr de ne pas se tromper et surtout d'être en accord avec soi-même.
Bonne journée à toi et à Kat Imini, que j'embrasse au passage.
Kat Imini,
Parfois ne vaut-il pas mieux se perdre que de conduire "un père" même ogre et par ruse à l'infanticide de ses sept filles?
Jean
Oui Françoise ce serait beaucoup plus simple et aussi très juste. Bonne soirée à toi Françoise, je t'embrasse.
Sourire Thierry, l'Irlande qui revient, toujours aussi belle (le lien que tu donnes ne fonctionne plus, ils l'ont changé apparemment... la toile bouge trop vite... Je t'embrasse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chauss%C3%A9e_des_G%C3%A9ants
Très beau cet extrait du Petit Poucet, à méditer, merci Jean.
Sur ton deuxième commentaire Jean, vaste question, est-on responsable de ses actes et de sa propre vie ou responsable des actes et de la vie de tous ?... Peut-on sauver sa vie au détriment de celles des autres ?... Sommes-nous toujours en capacité de mesurer ce que nos actes produiront de conséquences hors nous ?...
Oups ! désolé, Kat, pour le lien. Mais je vois que tu as réparé la chose. Merci.
Je t'embrasse.
Thierry
Jorge, désolée je ne réponds pas dans l'ordre... Sans doute parce que j'étais dans le même état d'esprit que toi en écrivant cet article, je voyais plus le côté décidé, volontaire, clairvoyant. Je t'embrasse.
Vraiment pas de quoi être désolé Thierry, bien au contraire, j'ai trouvé le lien que tu as fait avec la Chaussée des Géants très inspiré et juste. Je t'embrasse
kat Imini,
Peut-être l'ai-je déjà écrit. Ton interrogation pour faire suite a un début de réponse donné je crois dans "L'Humanisme de l'autre homme" d'Emmanuel Levinas : "Etre responsable, c'est être responsable de la responsabilité d'autrui."
Tu as le droit de te faire surprendre au coin du bois et tu as le droit "juste" de me dire que nous sommes avec notre inconscient...
Bonne nuit
Jean
"Tu as le droit de te faire surprendre au coin du bois et tu as le droit "juste" de me dire que nous sommes avec notre inconscient...", Jean nous ne sommes les capitaines que de notre propre vaisseau... "Juste" notre vaisseau... Et même parfois, la mutinerie nous guette.
Bonne nuit aussi...
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