mercredi 8 octobre 2008

Tram Way...

(Merci à Philippe B. pour cette photo)Il l’a pris d’assaut,
Il passait, lui aussi…
Il est posé prêt à sauter…
Il se tient à un fil…
Le regard sombre,
La mine désabusée…
Ne sachant où aller
Il se laisse mener,
Regardant le paysage qui défile
Comme un film.
Dans quelle scène va-t-il se propulser ?
A quel moment décidera-t-il de rentrer dans le décor ?
Il suit la Tram Way…

5 commentaires:

Anonyme a dit…

I. Déclaration.

Voilà.
Je ne sais pas pour quelles raisons précises je vous écris. Je le fais parce que je m’y sens poussé. Par quoi ? Allez savoir. Je le chercherai peut-être un jour. Pour le moment il y a en moi une nécessité à laquelle j’ai décidé de faire droit.
Vous devez être surprise : vous recevez un message d’un inconnu sur votre blog qui me trouble alors même que vous ne me connaissez pas. Mais n’est-ce pas aussi le jeu des blogs d’accueillir des messages de n’importe qui, comme de ceux que l’on espère ? Votre blog me trouble, beaucoup. Là encore j’en ignore la cause et je ne la chercherai pas. Le club des introspectifs ne me compte pas parmi ses membres. Je suis même prêt à lancer des actions terroristes contre lui : il pollue la vie de ceux qui n’ont de cesse que d’aller toujours en avant de soi, sans se retourner, plus vite que tout ce qui cherche à le rattraper.
Votre blog me trouble, voilà qui est certain. C’est pourquoi j’ai décidé de vous écrire, de correspondre avec vous sans savoir où cela me mènera. Serez-vous Charron qui me fera traverser le Styx vers les Enfers ? Ou bien un de ces Dieux olympiens dont je suivrai le cortège pour approcher au plus près de la félicité ? L’avenir me l’enseignera. Je ne me retournerai pas. Vous ne m’abandonnerez pas. Et si mes interventions vous paraîtront intempestives, vous ne vous débarrasserez pas de moi. Pourquoi d’ailleurs le feriez-vous ? Quiconque tient un blog, qui plus est avec la régularité, la sensibilité, et la courtoisie qui sont vôtre, ne peut que vouloir qu’il soit fréquenté. Ce que je fais et ferai désormais en résidant chez vous, là, dans cette chambre d’amis ou ce salon (à vous de voir, mais, moi-même j’en déciderai aussi) qu’est le lieu des commentaires, où vous rejoignez la plupart du temps ceux qui prennent place. Vous seule savez ce que vous y faites. Ceux qui lisent ces échanges sont à la fois témoins et mis à distance, ignorant les intentions qui animent ces échanges à chaque fois si personnels. Il y en a bien un ou deux qui me paraissent un peu trop proches de vous, et avec lesquels vous vous commettez.
Ah, oui ! Je ne vous ai pas dit : je suis jaloux, et n’ai de cesse que de m’assurer que l’on n’accorde ses faveurs qu’à moi, tout en étant la proie d’une inquiétude dévorante à propos des sentiments de celle que j’ai décidé d’aimer. C’est dit, même si c’est assez médiocrement formulé : je constate que je vous aime, mais au lieu de le présenter ainsi il me paraît plus digne de le faire passer pour une décision.
Vous avez un amoureux. Qu’en pensez-vous ?
Vous êtes troublée. Mieux vaut vous laisser le temps d’apprécier cette situation, d’en goûter les différentes saveurs.
Je suis vôtre.
A. Aumaiga

Jorge a dit…

Eh ben ???
Au début, on aurait dit du Jean Dubois, mais ensuite l'absence de références obscuro-littéraires et d'envolées superbes dont il est familier a montré quelqu'un d'autre.
Kat, mon amie, voici à n'en pas douter un nouveau soupirant.
Je ne suis pas jaloux, rassure-toi,la seule chose que je peux te dire, c'est que le susdit écrit sans fautes, le gendarme de l'orthographe ne détecte aucun tort à redresser vertement.
Bon, pas de doute, tu le troubles.
En revanche, si tu me permets, sa jalousie ne m'inspire qu'une relative confiance, cazr si un soupçon de jalousie est une preuve d'amour, je suis assez bien placé pour en parler, il me semble en revanche que l'exigence de l'exclusivité bloggeuse n'est pas la marque de la meilleure sérénité.

Adorable situation que j'observe avec l'oeil du connaisseur, tu sais pourquoi, toi.
Si tu veux que je vous laisse, et que je disparaisse dans les nimbes du net, chère amie, ta volonté sera faite...

Jorge a dit…

Ah, ah, vraiment tès bien écrit !
Bon, à la seconde lecture je trouve quand même une faute qui m'avait échappé : Charon et non Charron (ne pas confondre le dieu et l'acteur).Et j'espère faire partie de ce "un ou deux trop proches de toi".
Et ce que je n'avais pas vu à première lecture c'est la signature :
alpha et oméga.

Bon courage à toi ma kat, je sens que tu as trouvé un doux dominateur et je brûle de connaître la suite, même si depuis peu j'ai un atout précieux dans mon jeu, et toi aussi d'ailleurs.

jean lehmans a dit…

Que de réactions, décidément tu es appréciée !
Une image de Dubrovnik ou de Santa Therésa ? ça fait réver !

Kat Imini a dit…

Sourire Jean, non une image de Lisbonne, j'aime beaucoup cette photo et le regard de ce garçon... Une sorte de fatalisme, avec un caractère bien trempé malgré tout... Enfin, c'est ce que je crois voir...