www.altphotos.comAllongée sur le dos
Les bras en croix
Blottie sur un tapis de mousse…
Me frayer un passage
Une clairière verticale…
Les yeux plantés au ciel
Le corps en contact avec la terre
Me sentir « conducteur » d’énergie
Juste ça et entièrement
Laisser passer mes pensées
Ne pas les amarrer
Regarder l’immensité
Me percevoir à la fois
Comme feuille au vent
Branche haute ou racine
Respirer consciemment,
Me sentir prendre l’air du haut
Et le souffler en offrande
A cette nature
Qui parfois me colle au sol
D’émerveillement…
6 commentaires:
Il arrive qu'en fixant ainsi le ciel, soudain, on se sente le rejoindre, sans pour autant avoir consommé la moindre substance qui garantirait une espèce de "décollage", ni y éprouver le moindre appel mystique. Un moment de légèreté. D'insouciance.
Oui tout à fait En passant, je pense que c'est aussi une prise de conscience de notre "petitesse", un exercice qui devrait être largement prescrit pour que tout un chacun, du plus petit au soit disant "plus grand" mesure l'immensité et l'appartenance à un monde qui nous entoure et nous est précieux et nécessaire.
Je te rejoins, Kat. J'aime m'allonger dans l'herbe, et regarder le ciel, les arbres, les nuages, et l'espace d'un instant, faire osmose avec eux...
Bonne soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse fort.
Je suis très heureuse que tu me rejoignes Françoise, tu imagines tout ce que nous pourrions nous raconter la tête à la cime des arbres, sourire, je t'embrasse fort aussi, douce nuit à toi.
côté nuages
arbres dénudés
côté ciel
les feuilles s'accrochent
tout est dans la perception
que le coeur et l'âme en font...
Oui Luc le coeur et l'âme sont des traducteurs chevronnés qui nous donnent à sentir avant de trop penser... Je t'embrasse
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